Suicide Squad – TEST PC : La mission suicide de Rocksteady ?

Suicide Squad - TEST PC : Une mission suicide de Rocksteady ?

Suicide Squad est enfin disponible après de multiples reports. Voyons ce que vaut ce titre développé par Rocksteady Studios.

Ce que vaut Suicide Squad Kill The Justice League

Tout d’abord, nous remercions Warner Bros Games France, pour l’envoi du jeu. J’ai joué plus de 50h au jeu, ce qui m’a permis de découvrir en profondeur tous les aspects du jeu.

L'histoire : Éliminer la Justice League

L’intrigue de Suicide Squad: Kill The Justice League se déroule environ cinq ans après les événements de Batman: Arkham Knight, situant ainsi le jeu dans l’Arkhamverse. Metropolis est envahie par Brainiac, qui a pris le contrôle de la Justice League, composée de Batman, Superman, Green Lantern et Flash.

Amanda Waller, la directrice de l’ARGUS, se retrouve sans autre option que d’utiliser la Task Force X pour tenter de libérer Metropolis des forces de Brainiac.

La Task Force X d’Amanda Waller, présente dans le jeu, est constituée de Harley Quinn, Captain Boomerang, Deadshot et King Shark. Ensemble, ils doivent faire équipe dans une Metropolis ravagée, avec pour mission d’éliminer la Justice League par tous les moyens.

Cette mission s’avère être un véritable “suicide”, car à première vue, ils semblent n’avoir aucune chance face à la JL. Heureusement, le scénario est là pour prouver le contraire. 

Suicide Squad - TEST PC : Une mission suicide de Rocksteady ?

On reconnaît aisément la touche caractéristique de Rocksteady ; l’histoire est intéressante à suivre, bien que dénuée de moments vraiment époustouflants. Pour ma part, je n’avais jamais autant ri au cours d’une histoire de jeu, et ce, grâce à un humour digne de la Suicide Squad. Même dans les situations sérieuses et sombres, les personnages trouvent toujours le moyen de faire des pitreries. L’une des grandes forces de l’histoire réside incontestablement dans la qualité des cinématiques et des expressions faciales, qui élèvent l’expérience. 

L’histoire se divise en 7 chapitres, mais le principal inconvénient réside dans la qualité décevante des missions, à l’exception de quelques-unes, telles que le musée au début du jeu face à Batman. Les objectifs des missions se limitent principalement à éliminer des cibles, à aller chercher des personnes pour obtenir de l’aide, et à protéger des points spécifiques. La plupart des moments intéressants se déroulent au sein des cinématiques.

Le jeu propose des combats de boss décevants, même si l’on affronte la Justice League. Leur mort n’est pas mise en scène de manière impressionnante, et ils meurent comme de vulgaires ennemis aléatoires.

L’évolution de l’équipe tout au long du jeu est bien amenée, et on observe le renforcement de leur cohésion au fil de l’aventure. La Task Force X bénéficie d’un développement appréciable.

Pour résumer, l’histoire de Suicide Squad: Kill The Justice League manque de créativité dans ses missions, la Justice League ne présente rien d’impressionnant et est éliminée d’une manière très décevante. Heureusement, l’humour de la Suicide Squad est présent pour tenter de rattraper le tout, mais la balle est un peu loupée. Il reste à voir désormais comment l’histoire va évoluer au cours des saisons à venir dans le jeu. L’histoire prendra environ 8 à 12h pour être compléter.

Le gameplay : Jouissif, dynamique, la force du jeu !

Rocksteady a pris un énorme risque en proposant un tout autre genre de jeu avec Suicide Squad: Kill The Justice League. Il s’agit d’un jeu de tir à la troisième personne avec une composante de loot, ce qui représente un changement significatif par rapport au genre des jeux Batman Arkham.

Laissez-vous surprendre par le gameplay, qui s’avère être la plus grande force du jeu. Il est à la fois jouissif, dynamique et adapté à chaque personnage. Chacun des personnages dispose de capacités de déplacement distinctes, a accès à trois types d’armes, et peut améliorer ses compétences grâce à un arbre de talents réparti en trois catégories.

  • Harley Quinn. Elle dispose du bat-drone de Batman et d’un grappin pour se déplacer à travers Métropolis. La maîtrise de sa capacité de déplacement peut nécessiter un certain temps, mais une fois acquise, vous serez capable d’exécuter des acrobaties impressionnantes. Harley utilise des pistolets, des pistolets-mitrailleurs et des miniguns. Cependant, c’est le personnage que j’ai le moins apprécié, car sa capacité de déplacement me rappelle beaucoup celle de Batman. J’aurais préféré quelque chose de plus “unique” par rapport aux autres personnages.
  • Deadshot. Il est équipé d’un jetpack, lui permettant de prendre facilement de la hauteur et d’accéder à un vol stationnaire pour éliminer les cibles plus facilement. L’utilisation du jetpack est agréable et rappelle un peu Anthem. Floyd utilise des snipers, des fusils d’assaut et des pistolets, ce qui lui confère un avantage à longue distance ainsi qu’à mi-distance.
  • Venons-en à King Shark. Il utilisera sa force pour se déplacer, effectuant des sauts impressionnants qui surpassent même ceux du Hulk dans le jeu Marvel’s Avengers. Malgré sa carrure imposante, il reste très agile, et aucune lourdeur n’est ressentie avec le personnage. Shark manie les miniguns, les fusils d’assauts et les fusils à pompe. J’ai été surpris de constater qu’il est le personnage le plus rapide en traversée par rapport aux autres personnages.
  • Enfin, nous avons Captain Boomerang. Sa capacité de traversée est la plus amusante et jouissive. Il utilise un gantelet de speedforce pour prendre de la vitesse lorsqu’il lance son boomerang, se téléportant ensuite à sa position. Manette en main, c’est tellement jouissif. Vous enchaînez les téléportations armé de votre fusil à pompe, pistolets mitrailleurs ou snipers. Ce personnage est le plus AMUSANT à jouer de la bande. Attention toutefois, c’est aussi le plus difficile à prendre en main, mais je vous assure qu’une fois maîtrisé, vous allez adorer le jouer.

Comme le montre la vidéo ci-dessus, vous remarquerez à gauche un multiplicateur, crucial car plus il est élevé, plus vous bénéficierez de buffs en fonction des choix effectués dans l’arbre de talents. Ce multiplicateur augmente en infligeant des dégâts et en évitant d’être touché.

Suicide Squad est un looter-shooter, parlons du butin dans Suicide Squad Kill The Justice League. Vous obtiendrez de nombreux objets en accomplissant des missions ou parfois en éliminant des ennemis. Ce qui est intéressant dans le jeu, c’est que nous n’avons pas une abondance de butin comme on peut le trouver dans des jeux tels que Borderlands ou Destiny. Une particularité du jeu est l’absence de score d’équipement, une arme légendaire obtenue au début du jeu peut être utilisée tout au long de l’histoire, même en endgame, il suffit de l’améliorer chez le Pingouin et Toyman.

Dans l’ensemble, le système de loot est plutôt intéressant à haut niveau. Ce qui nous intéresse particulièrement, ce sont les armes légendaires, les équipements signatures, et les sets infâmes, qui représentent les trois plus hautes raretés que le jeu propose à looter. Les armes légendaires auront des mods du style “réussir un contre parfait ajoutera un combo de 50”. Les équipements signatures (notoires) sont comparables aux exotiques de Destiny, avec des effets basés sur des méchants de l’univers DC, les rendant puissants. Enfin, les sets infâmes sont similaires aux sets de The Division. Plus vous équipez de pièces du même set, plus vous avez accès à des bonus. Vous devrez équiper trois pièces du même ensemble pour bénéficier des trois effets que le set infâme offre.

Les activités secondaires et le Endgame

Le jeu propose des activités secondaires et un Endgame, d’ailleurs le jeu étant un jeu service, ce dernier recevra du contenu post-lancement gratuit ajoutant du nouveau contenu.

Abordons d’abord les activités secondaires. La Support Squad, composée du Pingouin, de Poison Ivy, de Toyman et de Hack, vous confiera des missions secondaires, qui, malheureusement, manquent de variété en termes d’objectifs. Elles se résument souvent à protéger des terminaux pour Hack, à protéger les plantes d’Ivy, à secourir des civils pour les évacuer en utilisant un bus, et à éliminer des ennemis pour récolter des charges sous forme de rounds. Commencer par les activités secondaires a son importance, car vous constaterez que le endgame est similaire à quelques détails près.

Le Endgame de Suicide Squad Kill The Justice League au lancement est ennyuant, ce dernier propose trois types d’activités : 

  • 3 Missions d’intrusions
  • Un mode Horde (L’heure du Massacre) 
  • Une mission Chaos qui est exactement le même boss fights que le boss final de la campagne.

 

Les missions d’intrusions vous transportent dans des failles vers une Terre d’une autre dimension, introduisant ainsi le concept d’Elsworlds à la fin de la campagne. Ces missions ont pour objectifs de protéger les plantes de Ivy, d’éliminer les ennemis pour récolter des charges, et de détruire des terminaux ennemis. Ce qui distingue ces missions, c’est la nécessité de les répéter en boucle pour augmenter votre rang de Crise. Il est crucial de les accomplir dans la difficulté maximale pour débloquer l’accès aux différents ensembles infâmes de Bane, chacun composé de trois ensembles distincts et à des difficultés maîtrise plus haut pour plus de récompenses.

Effectivement, l’activité principale en endgame est une reprise des activités secondaires et des objectifs présents dans la campagne. Il est décevant de constater que Rocksteady n’a pas introduit de nouveaux objectifs pour cette phase du jeu, manquant ainsi d’innovation dans le contenu endgame.

Le mode Horde, comme son nom l’indique, est un mode de survie où vous devez essayer de survivre le plus longtemps possible tout en éliminant les ennemis. Ce mode est chronométré, et si le chronomètre atteint zéro, la mission est un échec, similaire aux missions d’intrusions qui ont également un compte à rebours. Pour gagner du temps dans le mode Horde, il vous suffira d’éliminer les ennemis. À chaque intervalle de 10 vagues, vous obtiendrez du loot à la fin de votre session. Cependant, il est noté que ce mode n’est pas très intéressant à farmer.

Enfin, vous avez la mission Chaos, qui est une reprise de la dernière mission de la campagne où vous devrez éliminer Brainiac. Cependant, ce boss fight est le moins réussi, même si le scénario nous réserve quelques révélations (pas de spoil) sur ce que le contenu post-lancement nous réserve. Bien que la mission vous offre une quantité intéressante de loot, elle peut sembler assez longue pour finalement peu de récompenses.

Direction artistique et Design : Une Métropolis colorées

Rocksteady change complètement de direction artistique avec Suicide Squad. Alors que les jeux Batman Arkham adoptaient une esthétique sombre, Suicide Squad opte pour une direction artistique très colorée. Ce choix s’aligne parfaitement avec l’esprit “Suicide Squad”, offrant une Métropolis dynamique et débordante de couleurs vives. C’est un choix qui peut diviser les joueurs entre ceux qui apprécient cette esthétique audacieuse et ceux qui préféraient la tonalité sombre des précédents jeux de Rocksteady. 

Le Skull Chip domine le ciel de la ville, avec des quartiers variés, certains en ruines et d’autres arborant un style futuriste. Chaque quartier du jeu possède sa propre direction artistique distincte. De plus, le jeu offre une excellente distance d’affichage, permettant aux joueurs de visualiser le décor et les événements à une grande distance tout en proposant un cycle jour/nuit et une météo dynamique.

De plus, Métropolis est une ville évolutive. Au fil de votre progression dans l’histoire, la ville subira des changements substantiels, se transformant au fil des saisons à venir. L’évolution de la ville est un élément central du jeu, et l’ajout de détails supplémentaires est une caractéristique fascinante. De surcroît, la ville regorge d’easter eggs que nous vous laisserons découvrir par vous-même.

Côté ennemis, leur design est plutôt basique. Le “bestiaire” n’est pas très varié, mais chaque ennemi possède ses particularités et ses faiblesses. Brainiac exploite les pouvoirs de la Justice League pour renforcer ses troupes.

Globalement, la DA s’en sort très bien et est un des atouts majeur du jeu.

Techniquement/Qualité de vie...

Sur le plan technique, Suicide Squad Kill The Justice League laisse à désirer. En effet, le jeu est affecté par de nombreux bugs, allant du mob bloqué dans le décor jusqu’à une perte de progression de plusieurs heures. J’ai personnellement rencontré un bug qui m’a fait perdre 10 heures de jeu. Il y a moins de problèmes en jouant en solo, mais la coopération fonctionne mal la moitié du temps. L’intelligence artificielle du jeu est de bonne qualité, les ennemis ne sont pas bêtes, tout comme les alliés.

En qualité de vie, le jeu propose du très bon pour un looter-shooter

  • Cross Play
  • Cross Save 
  • Système de Clan 
  • Loadouts pour sauvegarder vos builds
  • Escouade Sociale
  • Codex complets

Rocksteady a vraiment assuré en matière de qualité de vie dans le jeu, ce qui est un très bon point. Le fait d’avoir toutes ces fonctionnalités dès le lancement est encourageant pour la suite. Cependant, j’espère qu’ils prendront le temps de corriger rapidement les bugs qui gâchent clairement l’expérience de jeu.

L'avis de notre partenaire Altis

Vous pouvez également retrouver le test de notre partenaire Altis avec la vidéo ci-dessous.

Conclusion et avis

Bon
0%

Suicide Squad Kill The Justice League s’avère être un bon jeu dans sa catégorie sans pour autant révolutionner le genre. Le gameplay est excellent, l’histoire est intéressante malgré plusieurs problèmes. Il faudra surveiller son évolution au cours des saisons pour voir si Rocksteady viendra corriger les problèmes que le jeu rencontre.

Nous saluons fortement la prise de risque de Rocksteady en proposant un genre de jeu qui n’est pas forcément apprécié par les médias et les joueurs. Les jeux de service de type looter shooters n’ont jamais été appréciés en majorité, en dehors de quelques-uns.

On vous recommande Suicide Squad Kill The Justice League si vous êtes à la recherche d’un jeu fun au gameplay amusant et dynamique.

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