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Star Wars Outlaws – TEST SANS SPOILER PC/PS5 : Mais Kay ce que c’est que ça ?

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Star Wars Outlaws - TEST SANS SPOILER PC/PS5 : Mais Kay ce que c'est que ça ?

Star Wars Outlaws est disponible sur tout support, dans ce test, nous allons vous partager notre ressenti sur les aventures de Kay, jeune criminelle en herbe et son ami à écaille Nix.

Test de Star Wars Outlaws : Une formule qui marche ?

Tout d’abord, nous remercions Ubisoft pour l’envoi du jeu sur PS5 et PC. 

Dans une galaxie malfamée, lointaine, très lointaine...

Star Wars Outlaws rejoint donc les jeux de la licence développés hors de la tutelle d’exclusivité d’EA et s’inscrit dans les rares projets Star Wars en monde ouvert (non, Ubisoft, ce n’est pas le « first ever », Kotor 2 et Jedi Survivor existe). 

Les évènements se déroulant dans cet opus sont compris entre l’épisode 5 et 6 de la saga originale. La première étoile de la mort est détruite et l’empire est certe affaibli, mais garde encore son emprise sur la galaxie et les syndicats du crime. Pour autant, ceux-ci sentent le vent tourner et l’occasion de s’enrichir est irrésistible.

Dans cette période d’opportunités émerge une jeune femme du nom de Kay Vess souhaitant s’extraire de sa planète natale. Quoi de mieux que de côtoyer les pires criminels de la galaxie ?

Entre entourloupes, trahisons et alliances prolifiques, Kay va se tailler une réputation plus ou moins positive auprès des trois différents syndicats de la pègre, j’ai nommé, l’aube écarlate, les Pikes et le célèbre Cartel des Hutt.

C'est pas le blaster le plus froid du holster

Bien qu’il soit toujours plaisant de retrouver ce riche univers, Star Wars Outlaws souffre de nombreux défauts rendant l’expérience globale vraiment décevante. L’étiquette Star Wars tend à sauver les meubles, mais malheureusement cela ne suffira pas à estimer ce projet à la hauteur de ces ambitions.

Ce test ne sera donc à mon grand regret que peu positif, et s’il y a un seul point à retenir de ce jeu, c’est qu’Ubisoft s’enlise un peu plus dans une formule réplicable complètement archaïque pour les standards de l’industrie.

Parlons de l'éléphant dans la pièce, les graphismes.

Vous savez, quand vous allumez un jeu dont les plans de promotions vous ont fait baver, vous vous posez devant votre set up et vous vous préparez à savourer une séquence d’introduction à couper le souffle avant de plonger dans un monde riche en panorama subjuguant et scène immersive.

Spoiler alert, ça ne sera pas le cas, du moins pas si vous ne possédez pas un PC très haut de gamme.

Il est rare de voir un gap si grand entre l’expérience graphique manette en main et les séquences de promotion du jeu. Sur PC standard, vous observerez un vrai downgrade mais c’est sur console que cela est le plus palpable. Ne passons pas par quatre chemins, le jeu est profondément laid. Flou, brouillard, aliasing, profondeur de champ, HDR, l’ensemble des composantes graphiques dénotent avec ce que vous a vendu les trailers. J’ai été fort surpris de constater que Fallen Order pourtant sortis il y a 5 ans surclasse largement Star Wars Outlaws visuellement sur PS5.

Pire encore, Assassin’s Creed Odyssey se positionne devant le jeu graphiquement. Ubisoft avait pourtant proposé de vrais graphismes next gen avec Avatar : Frontiers of Pandora.

Au final techniquement le jeu est plutot fluide mais à quel prix…

Et le gameplay ça donne quoi ?

Les graphismes, ce n’est pas ça. Peut être alors que le gameplay est innovant et fantastique, un concentré de fun ? Il n’en est rien. 

Pour vous donner un exemple concret, l’introduction du jeu outre être une redite scénaristique éculée du plan qui tourne mal, propose en l’espace de 30 minutes tout le cahier des charges de la copie bon marché d’un Assassin’s Creed. 

  • Un peu d’escalade scriptée 
  • Utiliser son animal pour distraire un ennemi
  • Activer sa vision d’aigle 
  • Se cacher dans des hautes herbes pour assommer un ennemi (sans pouvoir même trainer son corps hors de vue)
  • Une IA complètement à la ramasse

Tout ceci donne le ton sur la boucle de gameplay qui malheureusement ne sera saupoudré que gun fights peu recherchés en alternant avec des phases d’infiltration forcées très frustrantes, la faute aux contrôles hasardeux du personnage. Ubisoft a pris le pire de son format phare pour nous le livrer dans un univers grandiose.

Heureusement, le gameplay fini par s’étoffer à mesure que vous avancer dans l’aventure, mais reste bien maigre et ne justifie pas un point de départ aussi médiocre.

 

Le jeu vous proposera également de perdre vos nerfs à déverrouiller des coffres et portes avec un mini jeu hasardeux (on s’en serait vraiment passé). Heureusement, cette fonctionnalité est simplifiable dans les paramètres.

Vous serez amené à vous déplacer avec votre speeder et votre vaisseau à travers la galaxie, les décollages de planètes étant de long temps de chargement brumeux. Vous pourrez disposer de nombreuses améliorations pour ceux-ci ainsi que diverses armures proposant des bonus de set.

Les planètes sont globalement réussies, et l’ambiance générale qu’elles dégagent se distingue les unes des autres. Cependant, l’exploration reste basique et monotone, s’apparentant à un open world classique. En revanche, les villes sont vivantes, avec de nombreuses interactions possibles avec les PNJ.

L’Open World suit la formule classique d’Ubisoft, avec des avant-postes à capturer et des événements aléatoires qui apparaissent de temps à autre. Vous devrez également interagir avec les PNJ qui peuplent la planète pour récolter des informations, vous permettant de localiser des caches et d’autres lieux importants.

Le système de compétence se déverrouille en progressant dans l’aventure. Vous rencontrerez des figures iconiques qui partageront leur savoir. Pour améliorer vos compétences, il vous faudra compléter des objectifs ciblés pendant vos missions/explorations en rapport avec ladite compétence. Ça a le mérite de changer un peu du système de distribution de point et de lvling.

Toi tu vis, toi tu vis... toi tu meurs

Malgré ses défauts presque rédhibitoires pour qui est un peu sélectif sur ses achats (140€ l’ultimate, on le rappel), Star Wars Outlaws n’est pas excempt de qualité et la principale étant l’angle d’approche de la place du personnage dans le monde la pègre. Vous êtes une sorte de carnet vierge prêt à s’allier au plus offrant ou à porter allégeance à la faction de votre cœur.

Le système de réputation du jeu est fort sympathique et offre, bien que partiellement vrai, la sensation de faire des choix décisifs. Vous pourrez souvent choisir parmi plusieurs méthodes pour terminer une mission, lesquelles profiteront ou non à tel syndicat. Trahir un syndicat vous pénalisera dans les espaces contrôlés par celui-ci et inversement. Cela va des opportunités de mission au prix des marchands en passant par l’accès pacifique à certaines zones.

Outre cela, vous pourrez trouver bon nombre de références au lore de Star Wars et même de la pop culture française. Les doubleurs sont compétents et vous réservent de petit rictus. Cela fait toujours sourire d’entendre « Moi, je ne crois pas qu’il y ait de bonne ou mauvaise… ».

Malheureusement on ne fait pas un bon jeu seulement avec des références et des factions aussi intéressantes soient t’elles.

Conclusion et avis

Décevant
0%

Ubisoft ne semble plus avoir l’ambition d’être un acteur innovant de l’industrie. Son penchant pour la réplication bon marché de leur modèle autrefois émérite de l’open world aventure est aujourd’hui un long requiem pour leurs projets malgré l’exploitation de licences fortes.

Star Wars Outlaws est le « Solo » des jeux Star Wars : oubliable. Graphiquement daté sur PS5 et PC moyenne gamme, le gameplay ne relève pas le niveau et l’ennui s’installe vite. L’héroïne ne transmet rien. Le jeu aura eu le mérite de proposer une lecture intéressante des rapports entre les syndicats du crime à cette période. Point qui ne ravira que les fans ardus de la licence, laissant les autres avec un jeu générique. 

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Charline
Charline
18 jours il y a

Je m en faisait une joie d éventuellement l acheter …la je suis démoralisée 😭
En tout cas Merci

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