Procès Bungie : Sony dévoile des éléments accablants contre Christopher Barrett

Procès Bungie : Sony dévoile des éléments accablants contre Christopher Barrett

Face au procès intenté par Christopher Barrett pour licenciement abusif, Sony a révélé de nouvelles preuves accablantes.

Sony ridiculise davantage Christopher Barrett

Lors des nombreuses vagues de licenciement de chez Bungie, Chris Barrett, l’ancien réalisateur à la tête de Marathon a vu son poste lui être retiré par le studio. Il a donc pris l’initiative d’ouvrir un procès contre son ancien employeur, accusant celui-ci de l’utilisé comme un « bouc-émissaire » afin de ne pas lui versé de prime de fidélisation d’un montant de 50 millions de dollars suite au rachat de Bungie. En réalité, il a été licencié pour faute professionnelle.

Dans ce procès, Chris réclame plus de 200 millions de dollars à Sony pour dommages et intérêts. Cependant, Sony sait très bien que cette affaire est infondée et compte bien ridiculiser Chris.

Procès Bungie : Sony dévoile des éléments accablants contre Christopher Barrett

Que s'est-il passé au sein du studio ?

Sony, qui a racheté le studio, a donc apporté sa version des faits avec différents messages qui ont été récupérés. Les preuves déposées nous montre une tout autre réalité. En effet, nous pouvons lire certains échanges indiquant que Chris Barrett avait une fâcheuse tendance à mettre les femmes dans une position inconfortable.

Cela s’est malheureusement reproduit à de nombreuses reprises, puisque les messages parlent de 5 victimes différentes. Voici un exemple des échanges qui ont été publié :

« Barrett a demandé à [Victime 1] de jouer à « Action ou Vérité » sur un message et a demandé : « Quelle est, selon vous, votre meilleure et la pire caractéristique physique ? » Plus tard, il lui a dit dans un SMS qu’elle était «hot». Malgré la demande explicite de [Victime 1] par écrit pour que Barrett respecte les limites. Il l’a appelée tard dans la nuit alors qu’elle était ivre et après l’avoir maintenue sur un appel FaceTime pendant des heures, il s’est déplacé dans un couloir sombre jusqu’à sa chambre et lui a dit de manière suggestive : « Je n’arrive pas à croire que je suis allongé dans mon lit pour parler à [Victime 1]». Elle a par la suite raccroché brusquement.

Sony ne se limite pas à déclarer que le comportement de l’ancien chef de projet était inapproprié sur un lieu de travail. Le studio a également justifié le licenciement auprès des autorités en déposant un article avec les termes suivants : « Barrett a placé chaque femme dans une position vulnérable dans laquelle elle s’est sentie obligée de s’engager avec ce dirigeant principal afin de maintenir la bonne réputation perçue à Bungie. »

Source : Procès 

C’est toujours satisfaisant de voir des personnes toxiques être tenues responsables de leurs actes et écartées du milieu professionnel. Ce type de comportement n’a pas sa place dans le monde du travail.

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